Mood #4 : “Alors, ça fonctionne ?”

Une des questions qu’on me pose le plus, et en parlant avec d’autres entrepreneurs apparement c’est plutôt récurrent pour tout le monde ! Effectivement, l’entrepreneur fait souvent des choix que son entourage estime osés, dangereux parfois à la limite de l’inconscience. Les questions qui en découlent sont selon moi des projections des peurs des autres personnes sur nous.

Toutefois, j’avoue ne pas trop savoir quoi répondre à cette question à chaque fois… on sent la perplexité de la personne en face, cela peut aussi je pense être de la curiosité mais dans tous les cas cette question me rend mal à l’aise. J’ai remarqué que si je réponds simplement oui tout en continuant à parler d’autres choses, la personne qui la posé y revient plus en détail : – mais ça marche vraiment ?, – tu penses faire ça longtemps ?, – et si ça s’arrête ? Spoiler : ce ne sont pas des questions très agréables, j’ai l’impression de devoir me justifier, prouver quelque chose ou donner de l’énergie à défendre mes décisions alors que je n’en ressens pas le besoin à la base.

Je pense qu’il faut orienter notre réponse non pas sur des faits, mais plutôt sur l’idée que c’est notre personnalité qui nous a guidé vers ces choix, que l’on se sent positif, entouré, confiant et que toute notre énergie est dirigée vers le succès de nos projets. Alors, pourquoi ça ne fonctionnerait pas dans ce cas ?

Évidemment, cela reste des ressentis entre êtres humains, et je pense que 99% de ces échanges ne sont pas malveillants mais plutôt maladroits ! Alors courage à tous ceux qui entreprennent également, c’est vrai que l’on se sent souvent un peu comme des originaux dans le regard et dans les paroles de ceux qui sont en face de nous. Mais, quand on y pense… C’est assez vrai ! Il faut être un peu fou, et c’est ça qui nous anime.

Mood #3 : Instagram expliqué à ma mamie

C’était plus facile de dire “je travaille dans un château de la Loire”, mais ça, c’était avant. C’est quelque chose auquel je n’avais pas pensé après ma démission, comment est-ce que je me présenterai aux gens désormais ? Quand je cumulais les deux activités, je choisissais toujours la facilité et je parlais du château. Maintenant, je dois m’adapter à chacun de mes interlocuteurs et spoiler : parfois, quand je rentre dans une pièce pleine de gens que je ne connais pas, j’espère qu’on va m’oublier !

Pourquoi ? Car le sujet interpelle immédiatement et s’en suit systématiquement une longue conversation sur ce que je fais, comment je le fais, comment ça se fait que j’en vis, “mais quand même les influenceurs y’en a qui font n’importe quoi”… Je sais que c’est une conversation qui va me coûter de l’énergie mais allons-y gaiement !

Ma présentation change donc en fonction de mon interlocuteur. Si c’est quelqu’un de plutôt jeune, je dis quelque chose du genre “j’ai un compte Instagram où je partage des adresses en Touraine, à Paris et en France”. Si c’est quelqu’un du milieu de la communication etc, j’utilise le terme “créatrice de contenus sur les réseaux sociaux”, moins connoté négativement que “influenceur”. Terme que j’évite à tout prix si la personne est de la même génération que mes parents. Ça se complique à ce niveau-là, donc imaginez quand ma mamie me demande “mais qu’est-ce que tu fais en fait ?”…

Comme de base, et c’est bien normal, le concept de “réseaux sociaux” est déjà flou pour ma mamie, je dois ramer avec des termes plus classiques mais qui se rapprochent quand même de ce que je fais. Je fais “des reportages” comprenez des stories et posts, réels etc de mes voyages, je fais donc des “articles” un peu comme une “journaliste

Ce qui est le plus difficile c’est de traduire l’idée de l’influence, le fait que j’ai une communauté. Le fait que de cette influence découle un revenu. Je fais donc des “pubs” et on me paie pour ça. Voilà la façon dont j’essaie de lui expliquer mon métier ! Je sais que c’est encore flou pour elle, mais elle me suit sur Instagram et n’en loupe pas une miette, alors c’est que ça lui plaît quand même ♥

Mood #2 – “Comment tu t’es lancée sur Instagram ?”

Voilà la question qu’on me pose le plus ! Elle va de paire avec : comment tu fais pour en vivre ? / qu’est-ce qui a fait que tu as créé cette communauté ? / c’était ton objectif depuis le début ? Le sujet est vaste donc je répondrai au fil de ces articles. À la question en objet dans un premier temps, je répondrai que : je ne sais pas vraiment. La création de ce compte s’est faite très naturellement, et sans avoir conscience qu’un jour il deviendrait ce qu’il est.

Je suis une grande fan de Youtube, je consommais beaucoup de vlogs et autres vidéos voyage, lifestyle, même beauté. J’avais envie de moi-même poster sur ces sujets, mais il était hors de question de publier sur mon propre compte privé. J’avais peur des questions d’amis qui me suivaient et qui n’auraient pas compris ce revirement. Alors j’ai créé @emmyzapartca et je n’ai ajouté AUCUN de mes amis dessus. C’était mon compte secret !

Il est resté secret (excepté pour une poignée d’amies dans la confidence) jusqu’à ce que j’atteigne les 10 000 abonnés. Tout devenait difficile à cacher ! L’algorithme me recommandait à des connaissances qui m’envoyaient en message privé “oh mais c’est ton compte ça ??”. J’ai fait quelques crises cardiaques. Je recevais beaucoup de colis, j’allais à des évènements toutes les semaines… J’étais à Paris à ce moment-là, et mon compte Instagram prenait de plus en plus de place dans mon quotidien.

Un peu avant de passer le cap des 10 000 abonnés, j’alimentais mon compte de façon à ce qu’il grandisse. J’avais légèrement mis un pied dans le monde de l’influence et je voulais voir jusqu’où je pouvais progresser. Je n’avais toutefois pas à l’époque conscience du fait que beaucoup était rémunérés pour des collaborations, j’acceptais des briefs très exigeants alors que je n’étais même pas payée (un autre sujet de mood ça tient !) etc… J’avais encore tout à découvrir.

Et avant, comment j’ai progressé ? Je postais souvent, ce que j’aimais, sans prise de tête, je répondais à tout le monde, je mettais beaucoup d’efforts pour créer un joli feed (comme c’était la mode à l’époque) et l’algorithme n’était pas ce qu’il était aujourd’hui. Pour ceux qui cherchaient la recette magique, je ne l’ai hélas pas !

Les “coulisses” comme ça, c’est un format qui vous plaît ?

À très vite.

Mood #1 – Mes podcasts préférés

Une série d’articles plutôt tournés vers les coulisses de l’entreprenariat, car 2023 est pour moi la toute première année où je suis 100% à mon compte !

Plus je vous rencontre et plus je me rends compte que j’ai autour de moi des dizaines d’entrepreneurs talentueux. C’est vraiment quelque chose dont je n’avais pas conscience avant de me lancer. C’est un monde que j’ai découvert presque par hasard, du moins sans savoir où cela allait me mener. Mais ça, on y reviendra dans le Mood #2.

Aujourd’hui, c’est plutôt de podcasts dont je suis venue parler. J’ai discuté avec Léa de @chezleabeaute et on se disait qu’une fois à son compte, et si on est pas entourés d’autres entrepreneurs, il est finalement difficile de débriefer de nos moments de doutes, de démotivation ou d’angoisses. Je disais à Léa qu’une de mes sources de motivation était notamment d’entendre via des podcasts des témoignages de gens qui ont changé de boulot, qui se sont reconvertis, qui on créé un projet fou de A à Z et qui rencontrent aujourd’hui le succès.

Et comme je suis sûre que cette discussion que j’ai eu en OFF pourrait plaire à d’autres, voici ma liste de podcasts et en une ligne pourquoi je les aime :

  • Oser la reconversion : Clervie interroge des gens ayant totalement changé de voie et c’est très inspirant ! J’ai même eu mon interview et j’en étais ravie : ici
  • J’peux pas j’ai business : la base, la référence @thebboost et une source inépuisable de ressources pour apprendre tout du monde de l’entreprenariat
  • Osez Marketer : des formats courts, concrets, plein de conseils réseaux sociaux
  • Les Locomotives : des témoignages et des histoires qui re boostent, je suis fan de ce format long
  • Septem club : on reste dans l’idée des témoignages, hyper variés et je suis toujours aussi étonnée de découvrir les parcours des gens derrière leurs projets
  • Commes Elles : une tourangelle qui interview les femmes qui l’inspire, de très belles histoires
  • Julia donne le ton : j’aime le côté influence que je recherche dans beaucoup d’interview, comme c’est mon domaine
  • Faire, de Charlène Kunsch : je suis Charlène depuis des années sur Instagram et ses conseils format podcast sont très stimulants

Si je dois en rajouter au fil de temps, je ferai un autre “Mood” !

Et vous, c’est quoi vos podcasts favoris ?